Les personnes souffrant d’obésité ou de surpoids et qui pensent recourir à une chirurgie bariatrique pour mettre fin à leur maladie et ses conséquences sur leur santé, posent certaines questions à la recherche de clarifications concernant les possibilités offertes par la chirurgie bariatrique pour le traitement de l’obésité. Voilà des réponses aux questions les plus fréquentes.
Il convient de noter que pour subir une chirurgie bariatrique, vous devez d’abord passer la sélection d’une équipe multidisciplinaire, où le patient est pris en charge par un diététicien expert et un psychologue ou psychiatre.
Dans cette phase de sélection, le médecin traitant s’assurera que le patient présente un degré d’obésité difficile à guérir autrement (donc avec un IMC supérieur à 35), mais aussi qu’il n’y a pas d’obstacles médicaux ou psychologiques qui peuvent empêcher sa performance régulière ou son succès.
Absolument pas !
Il est courant, que la chirurgie bariatrique peut être considérée comme une solution facile aux problèmes d’obésité, et qu’une fois la période de récupération passée, cela n’implique pas un effort particulier de la part du patient lui-même.
Cependant, ce n’est pas du tout vrai : puisqu’il s’agit d’une chirurgie, même bariatrique, elle comporte un certain risque pour le patient et les temps de récupération peuvent varier considérablement en fonction de l’approche thérapeutique choisie par le médecin.
Si d’une part il est vrai que les technologies modernes nous permettent d’adopter des méthodes de moins en moins invasives, avec le même résultat, cependant, ce sont des interventions avec un certain degré de risques et complications, qui ne doivent donc pas être sous-estimées.
Dans ces cas, un travail important est nécessaire de la part du patient tant pour la préparation de l’opération, pour obtenir une première perte de poids initiale et ainsi limiter les complications éventuelles dans la période opératoire, mais aussi après celle-ci, pour s’assurer que les résultats obtenus avec la chirurgie ne sont pas immédiatement perdus. Sans un ajustement du mode de vie, qui doit être actif et sain, l’intervention ne sera finalement qu’un vain risque.
Une fois le séjour à l’hôpital terminé, le médecin fournira des indications calibrées sur le cas clinique spécifique de chaque patient. Ceux-ci seront orientés non seulement pour protéger le système digestif qui a subi une altération et doit donc rétablir son fonctionnement normal, mais aussi pour garantir la réalisation des résultats souhaités. Le retour à une alimentation normale, tant quantitativement que qualitativement, doit être guidé par un nutritionniste, qui devra faire un plan à long terme, et avec lequel le patient devra collaborer.
Heureusement, ce n’est pas un mythe à dissiper, mais une théorie répandue dans la communauté scientifique.
À ce jour, la possibilité de traiter le diabète sucré de type 2 est l’une des raisons les plus courantes et les plus solides pour choisir la chirurgie.