On sait que l’obésité favorise l’apparition du cancer, du diabète, de l’hypertension, des infarctus du cœur et du cerveau, des troubles du sommeil et des articulations, mais on ne parle pas toujours des conséquences défavorables qu’elle engendre sur la santé émotionnelle et l’estime de soi.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’obésité est l’un des dix principaux défis de la science médicale dans tous les pays, car elle déclenche des maladies potentiellement mortelles.
Cette institution déclare que chaque année, au moins 2,8 millions de personnes meurent à cause de l’obésité ou du surpoids. Et même si elle était auparavant considérée comme un problème des pays à revenu élevé, l’obésité sévit également aujourd’hui dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le Mexique est déjà le pays avec la plus grande obésité dans le monde, dépassant les États-Unis, qui occupait la première place. Selon des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), près d’un tiers des adultes mexicains sont obèses. Pour aggraver les choses, il a la première place dans l’obésité infantile.
La prévention de l’obésité met l’accent sur les conséquences indésirables d’être en surpoids comme la mort (infarctus du tissu dans le cœur et le cerveau par le blocage ou la rupture des vaisseaux sanguins), le diabète (accumulation de glucose dans le sang en raison de la détérioration absolue ou partielle la sécrétion d’insuline) et le cancer (multiplication incontrôlée de cellules anormales qui forment des tumeurs). Mais il est à noter que de nombreux experts soulignent également l’impact de l’obésité sur le comportement et les émotions du patient.
Soutenus par les résultats des recherches récentes et l’observation de cas multiples, les experts en comportement humain suggèrent qu’une plus grande attention doit s’accorder à la détérioration de la qualité de vie et de l’estime de soi des personnes obèses. Ils soulignent également que l’aide psychique devrait être une ligne aussi importante que l’établissement de nouvelles habitudes alimentaires, les routines d’exercice et, au besoin, l’administration de médicaments.
Les spécialistes en santé mentale reconnaissent que l’obésité chez l’adulte est associée à des troubles émotionnels. Cependant, il clair que ces difficultés ne dépendent pas seulement d’être la cible des critiques et des railleries, mais aussi par comparaison du patient lui-même avec les stéréotypes de la beauté socialement acceptés, la perte d’amitiés et d’opportunités d’emploi à cause de son physique, et la frustration qui est générée lors de ses tentatives infructueuses pour perdre du poids.
En résumé, les psychologues, les psychiatres et les travailleurs sociaux considèrent que le contrôle du poids peut générer, au niveau psychique :